Rendre grâce à partir de nos réalités / Pierre Desroches (269e)

« Commentaire des textes liturgiques du 29 mai 2016 : LE SAINT SACREMENT »

« Les ennemis qui méritent d’être vaincus et ceux qui méritent de triompher parce qu’ils portent la vérité / Rendons nous grâces devant les difficultés ? / Le témoignage des martyrs / La foule qui est déjà renvoyée / Si l’on prenait nos petites réalités pour les offrir en bénédiction à Dieu. »

– Pierre Desroches a été ordonné prêtre en 1977 dans le diocèse de Montréal. Il est prêtre des paroisses Saint-Pierre Claver, Saint-Stanislas de Kostka, Saint-Enfant-Jésus du Mile-End à Montréal (Québec) et est également aumônier du Service de Police de Montréal.

– Gino Fillion : composition et orchestration, caméra, mixage et montage visuel pour l’organisme Qéhélata et le site « Un feu sur la terre » au Québec.

– Références bibliques : http://aelf.org/

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Évangile : Le Christ nourrit son peuple (Luc 9, 11b-17)
Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons… à moins d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. » Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. » Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l’on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers. 

1ère lecture : Melkisédek offre à Dieu le pain et le vin (Genèse 14, 18-20)
Comme Abraham revenait d’une expédition victorieuse contre quatre rois, Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était prêtre du Dieu très-haut. Il prononça cette bénédiction : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a fait le ciel et la terre ; et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. » Et Abram lui fit hommage du dixième de tout ce qu’il avait pris.

Psaume 109, 1-4

R/ Tu es prêtre à jamais, Christ et Seigneur !

Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore, je t’ai engendré. »

Le Seigneur l’a juré dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »

2ème lecture : Institution de l’Eucharistie (1 Corinthiens 11, 23-26)
Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

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