Horizon’s – instrumental / Gino Fillion (44e)

Voici mon interprétation de la très belle pièce du guitariste Steve Hackett (Genesis) que j’ai apprise vers l’âge de 16 ans. Je vous livre ici une version assez précise de l’originale parue en 1972 de l’album Foxtrot.


1 commentaire

  1. Christian Guignard dit :

    J’ ai passé ma jeunesse à intégrer et probablement incarner par capillarité, l’ ouverture à un ailleurs que proposaient le groupe Genesis, et effectivement ce morceau pour d’ aucuns anodin me semblait porter tant d’ espoir, tant d’ aspiration et de fraîcheur, que nous ne pouvions trouver ailleurs. Comment exprimer l’ immensité de ce que cette fraternité musicale nous à légué….un héritage assurément proche du divin, un mysticisme évident généré par la communauté de travail, de réflexion et de partage . Chacun avait un caractère difficile et par delà les individualité terrestres, le but suivit était le même, parfois malgré eux, cela émane chaque morceau, fuse à travers les paroles, les jeux et les fugues, oui je considère que leur apport fût aussi important que celui de J-S Bach, dans un langage plus actuel. Jamais par exemple, la succession et les changements de rythmes n’ avaient étés ainsi le support à une musique; le s styles autres avaient bien pesamment leur cloisonnement, et l( on toujours, mais l’ accès aux mélodies originelles comme si elles nous avaient été données en songe, l’ humilité et partout, la grâce et la force aussi, une complète conscience des univers musicaux, des vibrations musicales. Où peut-on la trouver à ce point, et dans un sens pour majorité positif et bienfaisant ?
    A l’ époque, je côtoyait le coeur de l’ orchestre de Paris, par bonheur très proche dans ma vie et entre Mozart, Bach et Mahler, le triangle était tracé; Daniel Barenboim à l’ époque, portait en partie du legs des grands chef d’ orchestres européens, et l’ âme de Malcom Sargent, Henry Wood, Bruno Walter ou Memgelberg flottait dans l’ air, dans nos esprits, dans nos coeurs , et pour paraphraser Rückert et Mahler, dans notre propre coeur, notre ciel, notre chant. Voici en comparaison, ce que de tels entendement nous rendent concevables, audibles, compréhensibles, et on se rend bien compte que l’ accès n’ est pas général à tous, malgré la béance des ouvertures, les portes sont baillantes vers un infini que peu sont en vouloir d’ accueillir. Bref, Qui entend de nos jours les fugues ou partitas d’ un Tony Banks, ainsi qu’ elles sont riches et précieuses, les effarentes envolées de Steeve Hackett dans leur ouverture au divin ? Souvent les mêmes oreilles, les mêmes yeux, les mêmes âmes que ceux qui perçoivent et reçoivent un message Marial ou une conscience christique. Donc, à mon sens il n’ est pas surprenant de constater le « pont » que propose Gino Fillion avec un des plus tendre aspect de l’ épopée véritablement mystique de ce groupe…..Non, les mystique ne sont pas des êtres hors du monde ni chavirés dans leur esprit. Pensez vous réellement que Bach était un homme absent de Mysticisme, ? Pas plus qu’ un Saint Paul assurément, avec un esprit Dominicain d’ orateur fervent , soit ! Nous sommes parfois surpris de recouvrer notre patrimoine universel, d’ en constater le maillage évident et les correspondances à multiples niveaux. Mais croître nous est possible à tout âge, reconnaître les saints parmi nos proche nous aiderait à plus d’ honnêteté quelquefois ….Ainsi pour terminer ce parallèle avec le  » fait religieux », oui on peut comparer avec cette virtuosité non sans âme et bien au contraire avec le don de Dieu que possèdent certains prédicateurs chrétiens. Je dois bien posséder dans mes tablettes quelques morceaux accessibles de Genesis, que je joue et diffuse parfois, à l’ occasion des possibles, néanmoins dans un monde qui tant à l’ aveuglement total, Cyrulnik aurait dit ‘ l’ ensorcellement du monde » !
    L’ être humain est difficile et peine à la reconnaissance, et l’ écoute de telles musiques , de semblables chants, homélies et prières, qui conviennent à la volonté profonde de grandir, advenir à soi même et aux autres. Accueillir Dieu dans sa vie., Un tout autre langage que ce qui nous est proposé généralement et en tous lieux…cause de la désaffectation totale. Oui la discrétion convient à l’ actualité, mais pas la tiédeur, ni l’ aveuglement consenti.
    Pour ma part je garde une affection première pour les morceaux Firth of fifth et Super’ s ready, un hymne à l’ amour tout simplement.?

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